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Cheikh Sidy Ba "Song le méchant, Okacha le plus fort, Brendan le fêtard"


Rédigé le Vendredi 23 Septembre 2022 à 12:23 | Lu 48 fois | 0 commentaire(s)


Passé par le Jaraaf de Dakar, Cheikh Sidy Ba a également connu le football étranger. En 1999, il évoluait sous les couleurs de Lask Linz, en Autriche, avant de revenir au pays, au Jaraaf. L'ancien défenseur a également connu la sélection nationale avec les Lions du Sénégal, sous les ordres de Peter Schitteger. Le nouveau directeur sportif du Jaraaf était l'invité de la rubrique "Parole d'Ex" du journal RECORD.


Sa reconversion

Après ma carrière de footballeur, je suis rentré au Sénégal. J'ai ouvert une boîte de transit avec un associé. J'ai également ouvert une société de marketing communication. Après, j'ai eu des problèmes avec mon associé, cause pour laquelle j'ai fermé ces deux boîtes avant d'en ouvrir une autre qui m'appartient exclusivement. J'exerce dans le trading, la prestation de service.
Pour mes nouvelles activités? depuis trois mois, je suis le directeur sportif de Jaraaf, en même temps, je continue mes activités d'avant, dans le management du sport. Je suis aussi le conseiller d'une grande agence du management du sport qui se trouve en Autriche. Je travaille avec cette entreprise depuis maintenant 10 ans. Je fais aussi des prestations de services au niveau du CSB Trading Global Business.

Son avis sur le football sénégalais

Ce que je pense du football sénégalais ? C'est que nous avons un football à double vitesse. Il y a un football de l'équipe nationale A et celui du football local. Avec l'équipe nationale A, les résultats sont probants. On ne se plaint pas. Par contre, avec le football local, on est loin de la satisfaction. Le football local traîne les pieds. Le foot local n'est pas mis en valeur. Il n'est pas aidé.

Son avis sur l'équipe nationale du Sénégal

Avec l'équipe nationale, le bilan est positif. Nous sommes devenus champions d'Afrique. Nous sommes le numéro un sur le plan africain depuis plusieurs années maintenant. Sur le plan des résultats, nous sommes enviés. L'équipe montre de très belles choses depuis quelques années. Et cela nous a valu enfin le trophée continental.

Quel est le joueur le plus fort avec lequel vous avez joué ?

Le joueur le plus fort avec qui j'ai joué, c'est un international Autrichien. Il a été capitaine de son pays, je veux nommer Marcus Eisenberger. J'ai partagé avec lui le même club en Autriche, à Lask Linz. Par la suite, il a rejoint le club allemand Munich 1860. Il était un joueur polyvalent. Il pouvait jouer sur le côté gauche comme en position de numéro 10. Il était un super joueur, très talentueux.

L’adversaire le plus fort ?

J'ai affronté beaucoup d'adversaires très forts. Mais je vais choisir Jay-Jay Okacha, le Nigérian. Tout le monde le connaît. Son talent ne fait aucun doute.

L’adversaire le plus méchant ?

Sans conteste, je vais désigner Rigobert Song, le défenseur camerounais.

Le coéquipier le plus drôle ?

Je vais prendre Mamadou Diallo Seybani. Il était un joueur qui aimait faire de l'ambiance. Avec lui, on ne s'ennuyait jamais. Il taquinait tout le monde. C'est un gars vraiment drôle.

Le coéquipier le plus fêtard ?

Je vais choisir l'international Sud-africain, Brendan Augustine. Lui, c'est un fêtard né. Il lui arrivait de se pointer à l'entraînement, très tôt le matin, en étant complètement ivre. Il passait toutes ses nuits dans les boîtes. De là-bas, il regagnait les entraînements. Lui, c'était la folie.

L’entraîneur qui vous a le plus marqué ?

C'est Peter Schnittger avec qui nous avons fait l'épopée de la Coupe d'Afrique de 2000 avec les Lions du Sénégal.

Le moment où vous vous êtes senti le plus fort ?

Les moments où je me suis senti le plus fort, ce sont mes moments en Autriche. J'avais atteint à cette époque le sommet de mes performances.

L’instant le plus intense de votre carrière ?

C'était la Coupe d'Afrique de 2000, lors de notre retour au Sénégal. Le peuple était descendu dans les rues pour nous accueillir et ces images resteront gravées dans ma tête à jamais.

Votre plus beau but ?

Mon plus beau but, je l'ai marqué avec Lask Linz contre le Rapide Vienne, en championnat d'Autriche.

Le transfert qui a failli se faire ?

J'ai vécu deux transferts qui ne sont pas finalement réalisés. C'était lors de mes heures en Autriche avec le Lask Linz. Le premier transfert devait se faire avec Wolverhampton, en Angleterre. L'autre devait se faire avec Gus Vaughan, en première division allemande.

Votre plus gros regret ?

Non, je n'ai pas de regret dans ma carrière. Je suis fier du parcours que j'ai fait.
Source: RECORD



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