
La Fédération sénégalaise de football (FSF) traverse une période financièrement critique, comme le révèle son rapport annuel pour l’exercice 2024. Baisse drastique des subventions, projets à l’arrêt, dépenses opaques : le tableau dressé est pour le moins préoccupant. Première alerte, les financements en provenance de la FIFA, de la CAF et de l’État ont été réduits de moitié, ne représentant plus que 1,05 milliard de FCFA. Une chute brutale expliquée par l’arrêt des travaux de rénovation du stade Demba Diop et l’annulation de plusieurs compétitions nationales, notamment la Coupe HCCT.
Dans ce contexte tendu, la FSF a tout de même alloué 1,75 milliard de FCFA aux clubs et ligues, mais ce montant est en chute libre – près de 70 % de moins qu’en 2023. Parmi les autres signaux d’alerte, la rénovation du stade Demba Diop est complètement à l’arrêt, alors que le projet dépasse les 2 milliards de FCFA. Le nouveau siège de la FSF et les centres d'entraînement promis restent quant à eux sans calendrier précis, mais pèsent lourdement sur les projections budgétaires.
Autre point troublant du rapport : un stock de matériel sportif estimé à plus de 700 millions de FCFA dort dans les entrepôts de Toubab Dialaw et dans la boutique officielle de la FSF, sans être utilisé. Enfin, certaines dépenses interrogent fortement. Plus de 3 milliards de FCFA ont été affectés à des « services extérieurs », sans qu’aucun détail ne soit fourni. À cela s’ajoute une hausse de plus de 50 % des honoraires versés aux arbitres du championnat national, une augmentation là encore non justifiée. Face à cette accumulation de zones d’ombre, la transparence de la gestion financière de la FSF est aujourd’hui plus que jamais remise en question.
Dans ce contexte tendu, la FSF a tout de même alloué 1,75 milliard de FCFA aux clubs et ligues, mais ce montant est en chute libre – près de 70 % de moins qu’en 2023. Parmi les autres signaux d’alerte, la rénovation du stade Demba Diop est complètement à l’arrêt, alors que le projet dépasse les 2 milliards de FCFA. Le nouveau siège de la FSF et les centres d'entraînement promis restent quant à eux sans calendrier précis, mais pèsent lourdement sur les projections budgétaires.
Autre point troublant du rapport : un stock de matériel sportif estimé à plus de 700 millions de FCFA dort dans les entrepôts de Toubab Dialaw et dans la boutique officielle de la FSF, sans être utilisé. Enfin, certaines dépenses interrogent fortement. Plus de 3 milliards de FCFA ont été affectés à des « services extérieurs », sans qu’aucun détail ne soit fourni. À cela s’ajoute une hausse de plus de 50 % des honoraires versés aux arbitres du championnat national, une augmentation là encore non justifiée. Face à cette accumulation de zones d’ombre, la transparence de la gestion financière de la FSF est aujourd’hui plus que jamais remise en question.