Didier Deschamps élu meilleur entraîneur du monde


Rédigé le Lundi 24 Septembre 2018 à 23:05 | Lu 62 commentaire(s)


Le sélectionneur des Bleus a été récompensé aux dépens de Zinedine Zidane pour le titre de meilleur entraîneur de la planète foot.


Ils ont beau s’appeler Joachim Löw, Luis Enrique, Ryan Giggs ou Marco van Basten, tous n’ont eu d’yeux que pour lui, lundi soir à Londres, lors du grand raout annuel organisé par la Fifa. Sourire accroché à son visage, costume parfaitement porté sur sa silhouette affûtée, Didier Deschamps n’a pas boudé son plaisir au moment de recevoir le trophée de meilleur entraîneur de l’année des mains d’Arsène Wenger.
 
 Sous l’ovation et les applaudissements nourris d’un public composé du gratin du foot mondial et notamment de plus 350 sélectionneurs et directeurs techniques heureux d’assister à un tel moment qui couronne une année 2018 historique pour « DD » et sa troupe. Opposé à Zinédine Zidane, lauréat en 2017, vainqueur de la Ligue des champions avec le Real Madrid et au côté duquel il était installé avant la remise du trophée, mais aussi à son homologue croate, Zlatko Dalic, le patron des Bleus a remporté la mise aux yeux des sélectionneurs, capitaines, journalistes et fans votants.
 
Sans trop de surprise, finalement. « Tout au long de ma carrière de joueur, de par mon poste, ces titres n’ont jamais été pour moi. Je ne vais pas faire le faux modeste et je savoure pleinement cette récompense que je dois à mon staff et à mes joueurs », avoue-t-il en toute modestie, lui, l’ancien milieu de terrain aux 103 sélections et au palmarès gargantuesque. 
 
Derrière ce discours empreint d’humilité, lui qui déteste se mettre en avant, le futur cinquantenaire (il les aura le 15 octobre prochain) savoure pleinement l’instant. Sans en rajouter, face à un parterre d’anciens et actuels joueurs à faire pâlir le moindre président de club. « Il n’y a pas plus haut niveau qu’une Coupe du monde, et s’il y a beaucoup de prétendants sur la ligne de départ, vous n’avez qu’un élu à la fin, précise-t-il, avant d’ajouter. Mais ce n’est pas parce que nous avons gagné que les autres entraîneurs sont mauvais. Loin de là. J’ai ma méthode, il y en a d’autres qui ont le mérite d’exister et de vous faire gagner. » Et le patron des Bleus de s’arrêter net : « Je n’ai jamais été donneur de leçons, et ce n’est pas maintenant que je vais le devenir. »

 Source: L'Equipe


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