Dès l’entame, Me Senghor insiste :
« Ce n’est pas un besoin de rester, c’est un besoin de poursuivre ce que nous avons commencé. »
Après 15 ans à la tête de la FSF, il se dit conscient du débat sur l’alternance, mais souligne qu’un mandat de consolidation est nécessaire pour préserver les acquis :
En poste depuis 2009, le dirigeant ambitionne de poursuivre son œuvre à la tête du football sénégalais, malgré la présence de six autres candidats en lice.« Nous sommes à un tournant. Le football sénégalais a besoin de stabilité pour poursuivre sa progression. »
Invité du Grand Jury de la RFM ce dimanche, Augustin Senghor a tenu à clarifier ses intentions :
« Ce n’est pas un besoin de rester, c’est un besoin de poursuivre ce que nous avons commencé, voire le parachever », a-t-il déclaré.
Pour lui, le football sénégalais est à « un tournant », à « une croisée des chemins » qui justifie, selon ses mots, une continuité stratégique.
Dans un contexte électoral marqué par la présence de six autres candidats, Me Senghor lance un message de responsabilité :
« L’essentiel est que le football gagne. Je suis prêt à continuer, mais aussi prêt à passer la main si cela est fait dans le respect et l’intérêt du jeu. »
À ceux qui appellent au renouvellement de la gouvernance du football, Me Senghor répond que le changement ne doit pas se faire pour le changement, mais selon les besoins du football sénégalais.
Le président sortant met en avant les succès récents du football sénégalais : Trophées remportés (CAN 2021, participation régulière aux Coupes du Monde) Développement des infrastructures Professionnalisation des instances Émergence du football local et féminin« Il faut éviter de fragiliser l’édifice au moment où nous avons encore des échéances majeures, notamment la préparation de la CAN 2027. »
« La performance n’a de sens que si elle s’inscrit dans une logique de durabilité », a-t-il martelé, soulignant les progrès structurels réalisés sous sa direction.Face à six autres prétendants au fauteuil, Me Senghor devra convaincre les électeurs qu’il incarne toujours l’avenir du football national. Ses adversaires, pour la plupart issus du monde sportif ou administratif, plaident pour un renouveau, et critiquent une longévité qui pourrait freiner l’innovation.
« La performance n’a de sens que si elle s’inscrit dans une logique de durabilité », souligne-t-il.
Le scrutin du 2 août s’annonce décisif pour l’avenir du football sénégalais. Augustin Senghor mise sur la stabilité, l’expérience et la continuité, tandis que ses challengers invoquent le besoin d’un souffle nouveau. Quel que soit le vainqueur, les enjeux sont clairs : préserver les acquis tout en ouvrant de nouvelles perspectives pour le football national.