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FSBB : Me Babacar Ndiaye répond à Abdourahmane Ndiaye « Adidas »


Rédigé le Samedi 3 Août 2019 à 12:47 | Lu 100 fois | 0 commentaire(s)



Quelques heures après la sortie de l’ex coach de l’équipe nationale masculine de basketball, Abdourahmane Ndiaye, le Président de la Fédération de Basketball, Maître Babacar Ndiaye a réagi sur le contrat proposé à son ex employé, notamment sur les termes qui ont étaient à l’origine de leur désaccord, avec nos confrères de L’Observateur.
Lors de son point de presse d’hier vendredi, Abdourahmane Ndiaye a affirmé avoir signé un contrat de pige avec la Fédération de novembre 2017 à février 2019. C’est également ce que Me Babacar Ndiaye a expliqué à nos confrères de L’Observateur. Le Président de la FSBB est revenu sur la nature du contrat. « L’article 1 relatif à l’objet, dit en quoi consiste le contrat. La nature du contrat, en droit, relève du juge. Au delà de la qualification donnée par les parties, le juge a toujours la possibilité de requalifier le contrat. Le contrat a un objet et des obligations réciproques. Adidas a eu un précédent, il avait traduit l’Etat du Sénégal devant les tribunaux. Le ministre de l’époque (en 2005) avait dit simplement que Adidas ne pouvait pas avoir deux contrats : en France et au Sénégal. Il ne pouvait qu’un prestataire de services ou pigiste. Voilà pourquoi nous avons voulu être prudents en optant pour la pige« , affirme Me Ndiaye

Quant au nom de Cheikh Sarr (coach équipe nationale féminine) qui figure dans le contrat qui avait été proposé à Abdourahmane Ndiaye, Me Babacar déclare cet incident être une « erreur administrative ». Affirmant que le même contrat avait été soumis aux deux entraîneurs nationaux, Cheikh Sarr en premier, et qu’il avait omis de changer le nom pour mettre celui de Abdourahmane Ndiaye. « C’est une simple erreur matérielle. Le même contrat a été soumis aux deux entraîneurs. J’avais fait le contrat de Cheikh Sarr (Sélectionneur des Lionnes) en premier et quand je devais faire celui de « Adidas », je devais simplement changer le nom de Cheikh Sarr par celui de Adidas et quelques détails. S’il y aune phrase où on parle d’équipe féminine, c’est juste une simple omission. Dans l’objet du contrat, on a dit qu’il est engagé pour l’équipe masculine« , se défend Babacar Ndiaye.

Toutefois, le Président de la Fédération sénégalaise apporte des précisions sur ce qu’il appelle « obligation technique » du coach Adidas. « Le contrat concerne la phase de préparation et de participation. La responsabilité de l’entraîneur ne peut pas dépasser ce cadre là. Il est responsable technique de l’équipe pendant la pige. En dehors de ça, on a bien précisé que l’entraîneur restait libre et pouvait monnayer ses services« , révèle le président de la FSBB. Quant à l’obligation de réserve, Babacar Ndiaye considère qu’on ne peut pas entraîner l’équipe nationale et se permettre de prendre la presse pour attaquer l’Etat et la fédération. « On ne lui interdit pas de parler à la presse. On a simplement dit : quand vous entraînez l’équipe du Sénégal, vous avez pas le droit de prendre la presse pour attaquer l’Etat et la Fédération. Nous organisons des conférences de presse pour permettre à l’entraîneur de s’exprimer, mais on n’acceptera pas qu’un entraîneur se permette de critiquer la fédération et l’Etat. S’il y a des problèmes, on se retrouve entre responsables pour trouver des solutions« , martèle le successeur de Baba Tandian.
L’Observateur



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