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​Noël Le Graët, après l'élimination des Bleus en huitièmes de l'Euro : « Avec Didier Deschamps, il faut que l'on bavarde »


Rédigé le Mardi 29 Juin 2021 à 17:33 | Lu 30 commentaire(s)





Rentré dans la nuit de Bucarest pour assister à l'élection à la présidence du CNOSF, Noël Le Graët, le président de la FFF, a accepté d'évoquer l'avenir de Didier Deschamps, le sélectionneur de l'équipe de France après l'élimination des Bleus en huitièmes de finale de l'Euro face à la Suisse (3-3, 4-5 aux t.a.b.). « J'avais fixé comme objectif le dernier carré, rappelle-t-il. On aurait dû passer ce tour-là. Quand on mène 3-1 à dix minutes de la fin, c'est quand même dommage. Donc, l'objectif n'est pas atteint, mais il y en a eu tellement d'autres d'atteints... Il faut toujours faire la part des choses. »

« Pour continuer une mission, il faut être tous les deux sur la même longueur d'onde. Pour l'instant, comme je ne l'ai pas vu, je n'en sais rien »
 
Désormais, il va réfléchir à tête reposée de la suite. « Je n'ai pas eu le temps de voir Didier. Je suis arrivé à quatre heures du matin à Paris (pour l'élection à la présidence du CNOSF). Je suis enfermé depuis ce mardi matin. Je ne l'ai pas encore eu. On aura un rendez-vous téléphonique quand il sera à Paris et on se verra la semaine prochaine ou celle d'après pour discuter. »

Pour l'heure, Le Graët assure donc vouloir se donner un peu de temps : « Je n'ai pas réfléchi à ça (l'avenir de Deschamps dont le contrat court jusqu'à la Coupe du monde 2022). Pour continuer une mission, il faut être tous les deux sur la même longueur d'onde. Pour l'instant, comme je ne l'ai pas vu, je n'en sais rien. Avec Didier, Il faut que l'on passe une bonne journée ensemble, que l'on bavarde et à la fin de la journée, on aura une décision. J'ai appris que, dans la vie, il ne fallait jamais prendre de décision à chaud. On va parler de ce qui s'est passé. L'organisation était correcte, sauf si des choses m'ont échappé. Cette élimination est un peu embêtante dans la situation économique de la Fédé (qui est déficitaire pour la première fois depuis très longtemps). On espérait aller un peu plus loin, vous vous en doutez bien. Mais on était bien contents quand il gagnait tout. »

Quant au contrat de Deschamps (jusqu'au terme de la Coupe du monde 2022), même si les deux hommes s'apprécient beaucoup, il a tout de même son importance. « Les contrats comptent, conclut Le Graët. Quand on s'aime bien, la vie est belle. Mais quand on s'aime moins, les contrats sont faits pour être respectés. »







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