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BASKET: "ADIDAS" invite l'état à accepter la co-organisation de l'Afrobasket Masculin 2017


Rédigé le Dimanche 9 Juillet 2017 à 08:56 | Lu 93 fois | 0 commentaire(s)



L’ancien sélectionneur des Lions, Abdourahmane Ndiaye dit Adidas, a invité ce vendredi les autorités à accepter la main tendue de la FIBA Afrique et à accepter la co-organisation avec la Tunisie de l’Afrobasket 2017. ‘

’Cette compétition est ce qui se fait de mieux en Afrique en basket, et les autorités nationales ont le devoir d’accepter cette main tendue de la FIBA Afrique, qui est un encouragement au basket national’’, a estimé l’ancien joueur et sélectionneur du Sénégal.

‘’Adidas’’ qui, après sa carrière de joueur a exercé pendant plusieurs années en France, souligne qu’il est important pour le public sportif sénégalais de voir à l’œuvre son équipe et les autres sélections africaines.

‘’Et depuis 1997, nous n’avions pas eu l’occasion de voir la crème du basket africain chez nous’’, a rappelé le technicien sénégalais, indiquant que cette compétition doit aussi être un moment d’introspection.

‘’En dépit de nos nombreux titres et des basketteurs évoluant dans les plus grands championnats du monde, le Sénégal peine à organiser une grande manifestation de basket, à cause du déficit infrastructurel’’, a fait remarquer le technicien, finaliste de l’Afrobasket 2015 avec les Lions.

‘’Cela doit mener à des réflexions du monde sportif qui doit refuser cet état de fait’’, a-t-il dit, appelant à pousser l’Etat à engager le combat pour doter le pays d’infrastructures modernes et adaptées.

‘’Et en lieu et place de la salle de plus de 15.000 places que les autorités veulent construire à Diamniadio, moi j’estime qu’on a plutôt besoin d’ériger 14 salles de 3000 à 4000 places dans les 14 régions du pays’’, a-t-il dit. Selon lui, cela peut se faire dans le cadre du Plan Sénégal émergent (PSE). ‘

’Le monde sportif sénégalais doit inscrire son besoin d’infrastructures dans ce Plan et demander en outre de faire des facilités fiscales aux entreprises qui permettront l’entretien de ces infrastructures en compagnie des collectivités locales’’, a-t-il dit.

D’après lui, ces salles peuvent être des gymnases pouvant accueillir des disciplines sportives. ‘’La co-organisation de cet Afrobasket sera utile si elle permet de faire bouger les choses, mais elle ne doit pas se limiter à réhabiliter uniquement le stadum Marius Ndiaye’’, a-t-il par ailleurs ajouté.

APS



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