Auteur d’une bonne entame de compétition, Aliou Cissé et ses hommes ont été le dernier espoir du continent Africain dans la plus haute compétition de football. Ils rejoignent ainsi le Maroc, la Tunisie, l’Egypte et le Nigéria, tous éliminés en phase de poule. Une première au mondial depuis l’édition 1982.
Depuis huit éditions, l’Afrique réussissait pourtant à placer un prétendant dans le tableau final. Le Maroc était ainsi devenu, lors du Mondial 1986 au Mexique, le premier pays africain à se qualifier pour les huitièmes. Les Lions de l’Atlas avaient été imités, lors des éditions suivantes, par le Cameroun (en 1990), le Nigeria (1994, 1998, 2014), le Sénégal (2002), le Ghana (2006, 2010) et l’Algérie (2014).
Malgré cette régularité, l’Afrique a souvent peiné à confirmer en huitièmes de finale. Si le Cameroun est devenu, en 1990, le premier pays membre de la CAF à se qualifier pour les quarts, il n’a été égalé que par le Sénégal en 2002 et le Ghana en 2010. Sans la fameuse main de Luis Suarez lors d'Uruguay - Ghana, l’histoire de l’Afrique aurait peut-être été bien différente au Mondial...
Pourtant l’Afrique n’a pas démérité selon certains observateurs qui accusent les nouvelles règles établies par la FIFA de causer cette désillusion africaine notamment la VAR et le Fair-play. Sur les réseaux sociaux, certains se sont même amusés à détourner les sigles de la tant controversée Var (assistance vidéo) pour en faire «Virer les africains de la Russie» ou «Vous africains, rentrez!» et «Football is not For africa» .
Avec la règle du fair-play, le Sénégal qui était à égalité de point avec le Japon, a été devancé au classement par l’équipe Nipponnes sur le nombre de cartons pris en phase de poule.
Des règles qui ne font pas l’unanimité chez les experts du sport roi. Vrai ou faux ? L’Afrique, en tout cas, est obligée de dire au revoir à la compétition en attendant la prochaine édition qui se tiendra au Qatar en 2022.
ADL
www.sport221.com
Accueil
Version imprimable
Partager
