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Droit au but !


Rédigé le Vendredi 27 Juillet 2018 à 12:45 | Lu 117 commentaire(s)



Sommes-nous sérieux ! Dire que nous allons remporter la Can 2019 au Cameroun. Comme ça ! Les doigts dans le nez. Parce que nous sommes beaux, parce que nous avons notre grade de mondialiste même pas fichu du reste de passer le cap du premier tour, comme tous les autres recalés du continent d’ailleurs. Soyons sérieux. Il n’y a pas lieu de faire le fier. Faut plutôt se réveiller. Redescendre sur terre. Foncer dans les fondamentaux de la gestion de groupe, ce d’autant que nous n’avons jamais rien gagné. En Afrique et ailleurs. En matière de foot en tout cas
 
Alors, on se calme. Se dire que ce n’est pas parce que nous voulons, que nous pouvons. Certes, nous avons de bons marabouts, qui luttent contre les autres parce qu’il s’en trouverait toujours paraît-il des sénégalais bons payeurs qui n’aimeraient pas voir les lions du foot gagner, mais ce n’est pas là qu’il faut aller trouver les clés du succès ou les explications de nos échecs répétés. Nous savons tous où ça cloche. Alors arrêtons de fignasser et prenons enfin le but par le bon tir. Seul le travail paie. Nous ne l’avons pas inventé. Tout comme la perspective et la prospective. Travaillons !
 
Il était demandé au têtu aliou Cissé, premièrement : de qualifier les lions en quart de finale de la dernière Can 2017. Il l’a fait. Un quart de finale avant de sortir de la compétition devant le futur champion d’Afrique, le Cameroun, qui lui a donné une leçon de réalisme.
 
Deuxièmement, de qualifier le pays au Mondial russe, ce qu’il a aussi fait.
 
Le monde entier a découvert sa frimousse de seul black de la Coupe du monde sur le banc. Missions accomplies. C’est bon pour l’égo. Même si nous aurions aimé rester un peu plus longtemps chez les équato et chez Poutine. Mais bon, l’adversaire en a décidé autrement quand on lui a facilité la tâche. C’était le cas. Passons.
Cela dit, il faudrait bien que le Cissé nous qualifie d’abord à la prochaine Can avant qu’on ne lui assigne la mission finale d’atteindre au moins la … finale camerounaise. D’ici là, il y a quand même les qualifications et un travail basique relatif à la restauration de l’ordre et de vérités dans la savane.
Ces tva chères à Roux d’Auxerre par exemple qui plombent toujours nos équipes nationales. J’en vois qui vont se dresser et me fusiller. Mais comme je ne suis pas là pour ne pas prendre de risque, avoir peur de dire, d’être jugé et critiqué, j’assume. J’aimerais que l’on pose ces questions sur la table au regard de faillites individuelles qui ne peuvent rester sans être disséquées, analysées. Ces épaules qui dont du mal à la relance, ces genoux qui montent difficilement, ces courses qui se fracassent par l’insouciance des jeunes dont la fraîcheur de l’âge se lit sur les visages. Je mets ces questions sur la table, parce que mes écoutilles entendent souvent certains journalistes, taillant bavette entre eux, évoquer des joueurs camarades de classe, de promo, d’ASC, avec lesquels ils ont bourlingué dans des localités lointaines du pays.

Enfin, les dirigeants doivent aussi nous dire ce qu’ils attendent du staff technique et des joueurs. il va falloir qu’ils soient plus réglos avec nous les contribuables, supporters et sénégalais fatigués des redites insipides. Aucune envie de revivre des qualifs aussi anesthésiantes que les précédentes et une Coupe d’Afrique identique aux précédentes. Fort heureusement, nous avons les u20 qui nous habituent aux finales. Encore faudrait-il dire … n’est-ce pas ?
 
Recordman







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