SPORT221

Les favoris en souffrance


Rédigé le Lundi 18 Juin 2018 à 14:22 | Lu 57 commentaire(s)



Un Brésil poussif, une Allemagne en manque d’inspiration, une Argentine inefficace, une France bousculée, une Espagne tenu en échec. Les cinq favoris désignés du Mondial russe connaissent un début de compétition pour le moins compliqué. Sont-ce les contrecoups d’un trop-plein de confiance ou bien le signe que dans le football de haut niveau il n’y a plus de petites équipes ? Peut-être les deux à la fois. En effet, avant le début de la compétition, tout le monde pensait que les Auriverdes et leur armada de stars ne feraient qu’une bouchée des Suisses, que la Manschaft marcherait sur le Mexique, que l’Argentine laminerait l’Islande, que les Bleus seraient en promenade de santé face aux Australiens et que la Roja l’emporterait face au Portugal. Que nenni. La réalité du terrain a montré
que, dans le football, rien n’est figé et rien n’est gagné d’avance.

Cependant, il serait très tôt voire hasardeux d’enterrer trop vite les grandes ambitions de ces cinq sélections. Piquées au vif par leur mauvaise entame de compétition, elles voudront à coup sûr se racheter et rassurer leurs supporters. Ce qui doit passer par des matchs plus aboutis et de meilleurs résultats lors de leurs prochaines sorties. Gare à leurs futurs adversaires.
De ces cinq nations, seule la France a obtenu une victoire et encore difficilement. Le Brésil a du partager les points avec la Suisse, l’Argentine a buté sur le bloc islandais, l’Espagne a été contraint au nul par le Portugal de Cristiano Ronaldo de gala (trois buts), tandis que l’Allemagne, une fois n’est pas coutume, a mordu la poussière d’entrée. Les spectres d’une élimination au 1 er tour planent sur la tête de la Manschaft. Trois autres tenantes du titre ont connu l’amère mésaventure de se faire sortir dès les phases de groupe. Il s’agit de l’Italie en 2010, de l’Espagne en 2014 et de la France en 2002. Mais on n’est pas encore là.

Le Tireur







Partager ce site

Derniers tweets