SPORT221
CORNER
À rebrousse-poil : Un peu de respect pour Monsieur Aliou Cissé ! (Par Adama NDIAYE)
Dans le contexte anglais, avec les résultats qu’il réalise depuis qu’il est à la tête de l’équipe nationale de football, il porterait le titre de Sir Aliou Cissé. On lui aurait, certainement,  bâti une statue à l’instar d’un Matt Busby, d’un Alex Ferguson ou d’un Arsène Wenger. Dans tous les cas, on l’aurait, au moins, célébré et donné un peu de crédit pour les résultats inédits obtenus depuis sa prise de fonction en 2015. Mais force est de constater que malgré un titre de champion d’Afrique, une place de finaliste de la même compétition, deux participations consécutives à une coupe du monde, et un bilan de 47 victoires, 16 nuls et 10 défaites, Aliou Cissé peine encore à obtenir le respect qui lui est dû. Il semble même que cela écorcherait la bouche de beaucoup d’observateurs les plus en vue du football de dire qu’il est un “bon entraîneur”, juste “bon”, ne parlons même pas de qualificatifs tels qu’excellent. Malgré son récent surnom de “El tactico”, on ne loue, jamais non plus,  très sérieusement son sens tactique, comme s’il était inexistant.

Pourquoi ce scepticisme ? Pourquoi, au fond, Aliou Cissé n’est pas considéré comme un grand entraîneur par la majorité des spécialistes, alors que les chiffres et le palmarès, eux, disent qu’il est ?

Certains de ses détracteurs disent qu’il est arrivé au bon endroit, au bon moment. Et en effet, Aliou Cissé est à la tête d’une génération dorée, sans doute la meilleure de l’histoire du Sénégal. Mais en Afrique, une collection de stars n’est pas gage de succès.  Celles-ci  peuvent vite se muer en divas et se croire plus importantes que l’équipe, le collectif. Cissé, au moins, a su bâtir une discipline groupe et imposer son leadership à ses ouailles.

D’autres mettent en exergue le jeu peu spectaculaire des lions. Ce n’est, certes pas, dans les prestations du Sénégal que les férus de tiki-taka trouveront leur compte ! Et, Aliou Cissé n’est sans doute pas un disciple de Cruyff et Guardiola. José Mourinho et Didier Deschamps ne le sont pas non plus, et pourtant personne ne songerait à remettre en cause leur art du coaching.

Sommes-nous, quelque part au fond de notre subconscient, encore victimes du mythe du sorcier blanc, incarné à merveille par Hervé Renard ou, avant, le regretté Bruno Metsu ? Comment comprendre, sinon, que les exploits de ces entraîneurs soient mythifiés alors que ceux d’un Aliou Cissé sont banalisés ?

Ou bien l’entraîneur national  paie-t-il encore le souvenir du joueur laborieux, rugueux et râleur qu’il était sur le terrain ? Une image qui pourrait laisser croire qu’il n’est au fond qu’un meneur d’hommes et non un stratège.

Le mystère demeure entier.  Et l’on a peine à identifier des explications rationnelles pouvant justifier cette perpétuelle mise à l’index.

Une chose demeure certaine : Aliou Cissé semble être un intermittent du spectacle, sauf bien sûr quand il y a un mauvais résultat. Au Sénégal les victoires ont cent pères, en témoigne le partage de gâteaux post coupe d’Afrique des Nations, et les défaites ont un seul et unique géniteur, Aliou Cissé.

Toutefois, ses successeurs auront du pain sur la planche car il sera très difficile de faire mieux en termes de statistiques et de résultats.


Mercredi 30 Mars 2022 | Amadou Demba Lo
Aliou Badara Faty, ce local qui s’incruste dans la Tanière d’expatriés

Peu loquace sur ses presque deux mètres, le gardien de but du Casa Sports a vécu en quelques mois un rêve éveillé de sa première convocation en novembre dernier contre le Togo et le Congo en éliminatoires de la Coupe du monde 2022, à la phase finale de la CAN TotalEnergies 2021 jusqu’à la double confrontation contre l’Egypte, Faty le natif de Ziguinchor (sud du Sénégal) en 1999 se raconte avec ses mots.

La finale de la Coupe du Sénégal, le tournant !

Quand on lui pose la question de savoir quelle rencontre a changé sa jeune carrière de footballeur, le jeune gardien né en 1999 n’hésite pas : la finale de la Coupe du Sénégal du 3 octobre 2021.

‘’Je n’étais pas capitaine mais je sentais qu’on devait faire quelque chose lors de cette finale qu’on devait gagner pour notre génération. Et personnellement, j’ai gagné la coupe du Sénégal en U17 et trois en U20 et je dois gagner ce trophée qui représente beaucoup pour notre équipe en seniors et nous avons tout donné pour mériter cette victoire (1-0) face à une belle équipe de Diambars. Nous avons tout donné et j’ai joué ma partition. Et à la fin, nous avons soulevé le trophée national dans un stade en fusion’’.


Première convocation contre le Togo et le Congo en éliminatoires en novembre.

‘’J’avais fait une belle finale de Coupe du Sénégal mais on sait tous que l’équipe du Sénégal est bien outillé au poste de gardiens de but. Avec le forfait de Sény Dieng (testé positif au Covid-19), le coach a fait appel à moi. J’ai eu l’opportunité de travailler avec ce qui se fait de mieux à ce poste avec Edouard Mendy (Chelsea, Angleterre), le meilleur gardien du monde et Alfred Gomis (Rennes, France). En côtoyant ces champions, on voit l’exigence du très haut niveau mais aussi on voit que ces stars sont tellement simples. C’est loin de l’image qu’on voit à travers la télévision, je n’ai jamais senti la différence et ils m’ont épaulé et j’ai regardé, triché les entraînements leurs prises de balles, leur jeu aux pieds et tout le reste."

La CAN 2021 au Cameroun.

"C’est tout simplement extraordinaire, vivre pendant plus d’un mois avec tous ces footballeurs. J’ai beaucoup appris et beaucoup travaillé en me disant que le gardien du Casa Sports, représentant du football local pourrait jouer dans les cages du Sénégal avec tous les cas de Covid-19 pendant la CAN seniors. J’ai été à plusieurs présélectionné en U20 mais au final, je n’ai jamais été retenu donc j’ai mis beaucoup de cœur à l’ouvrage. Et à la CAN, à un certain moment, il n’y avait que Sény (Dieng) et moi comme gardiens, Edouard et Alfred étant positifs au Covid-19. Et je peux vous assurer que j’étais prêt à jouer parce qu’on m’avait préparé dans ce sens. Je suis un homme heureux et aussi je sens toutes les responsabilités qui pèsent sur mes épaules. Et les joueurs et le public de Diambars qui m’ont accueilli les premiers, se sont chargés de me le rappeler. C’était très beau et très amical et je sais que des joueurs du football local peuvent faire le même parcours mais il y a un coach qui doit faire des choix qu’on doit tous respecter. Et surtout travailler où qu’on puisse être. Et aussi prendre des responsabilités. A mon niveau, avant la CAN et les sélections nationales, mon coach (Ansou Diadhiou) au début de la saison m’avait confié le brassard comme un signe prémonitoire."


Aliou Badara Faty, ce local qui s’incruste dans la Tanière d’expatriés

Champion d'Afrique et la suite ?

"Avec le Sénégal, maintenant que nous avons gagné le titre de champion d’Afrique, le groupe va travailler davantage pour aller chercher la qualification en Coupe du monde 2022. Ce ne sera pas facile mais nous sommes l’équipe championne en titre, tout le monde va essayer de nous faire tomber, à commencer par les Pharaons que nous avons battus le 6 février dernier. Mais nous devons répondre présent et nous continuer de faire plaisir au peuple sénégalais et faire grandir le football national. Et après l’équipe nationale, j’aurais le temps de me consacrer au Casa Sports pour aller chercher tous les trophées locaux et chercher à décrocher un contrat professionnel à l’extérieur."

CAFONLINE



Mercredi 23 Mars 2022 | Amadou Demba Lo
Adieu président Souris (Par Mamadou KOUMÉ)
 
 
C’est un deuil cruel qui frappe le football sénégalais avec la disparition d’El Hadj Malick Sy Souris.  Un homme qui laisse  une empreinte durable tant il a imprimé son action dans tout ce qui s’est passé dans notre football depuis six décennies. Comme joueur d’abord et ensuite dirigeant.  Au sein de son club, la Jeanne d’Arc  et en équipe nationale où il synthétise à la fois les débuts, la réussite et l’exploit.
il est de la sélection qui dispute le match inaugural de l’équipe nationale, le 5  novembre 1961, à Bathurst dans le cadre de la Coupe N’Krumah contre la Gambie. Lors du match retour à Dakar, il marque son premier but en sélection.
Il était le dernier joueur en vie de cette équipe de pionniers qui comprenait notamment Cheikh Thioune, Alioune Guéye Blé, Bouba Diakhao ou Sounkarou Traoré et conduite par l’entraîneur Raoul Diagne.
Il fait ensuite partie de l’équipe lauréate du tournoi de football des Jeux de l’Amitie en 1963 à Dakar. Souris -un surnom qui lui  a été donné par son institutrice française et qu’il a assumé met un terme à sa carrière internationale, le 29 mars 1965, dans sa 28 eme année, à l’issue d’un match perdu contre la Guinée (0-3), en éliminatoires des 1ers Jeux africains de Brazzaville. Au total, il a porté une trentaine de fois les couleurs nationales de 1961 à 1965.
Après des études supérieures  et un diplôme de l’Ecole nationale des Impôts en France, s’ouvre avec le retour au pays, une carrière de dirigeant aussi bien dans son club qu’au niveau national.  Le poste de Président est fait pour lui aussi bien au sein des « bleu blanc » , qu’à la fédération où il a été deux fois président. De 1990 à 1992 et de 2000 à 2002.
En 2001, il enrôle un entraîneur sans état de service notable: Bruno Metsu. Il a la main verte puisque l’entraîneur français se révèle être une bonne pioche pour l’équipe nationale qui atteint la finale de la CAN en 2002 et qui marque les esprits en parvenant en quart de finale de la Coupe du monde après avoir réussi l’exploit de se qualifier.
Dans l’équipe de 2002, figuraient des joueurs issus du Centre Aldo Gentina, une « académie «  qu’il avait créée avec le soutien de l’As Monaco. Il s’agit notamment de Tony Sylva, Moussa Ndiaye ou Salif Diao.
Le Président Souris cultivait l’amitié, la fidélité et la reconnaissance. Il évoquait souvent l’action bienveillante de ses maîtres d’école et de dirigeants sportifs qui lui ont inculqué des valeurs qui ont balisé sa route. 
            ✓        Ses instituteurs Alassane Ndiaye Allou (célèbre radio reporter ) ou Alioune Badara Mbengue  (devenu ministre à l’indépendance ) et des dirigeants de la JA notamment Gabou Sarr, Ndiaga Fall , Samuel Lopes, ou Tonton Dramé ont été des références et des modèles pour lui.
La dernière sortie publique du Président a été la dédicace de son autobiographie, le 9 décembre dernier. Il avait stoïquement supporté sa maladie pour présenter son ouvrage, une autobiographie titrée : «  un homme arc-en-ciel au service de son pays. »
Le brillant footballeur et dirigeant, inspecteur des impôts dans le civil, avait également servi son pays dans l’administration où il occupa les postes de ministre du Tourisme et de Directeur de l’Office des postes et télécommunications. 
Président, vous avez été utile avec noblesse à notre pays et à notre football. Reposez en paix.

Mamadou Koumé


Samedi 26 Février 2022 | Amadou Demba Lo
Le traumatisme de Caire 86 enfin exorcisé? (Par Barka Ba)
Chaque gamin sénégalais, qui était en culottes courtes, peut raconter à l’infini la scène. Nous  découvrions pour la première fois la Can en 1986. Et vers midi, quand l’instituteur nous libérait, nous courions comme des dératés pour aller suivre les exploits de  Bocandé, Roger Mendy, Youm, Gueye Séne et leurs potes sur des postes de télévision en noir et blanc. Avec en fond sonore le reportage à la radio de Laye Diaw, pape du journaliste sportif à l’époque. D’entrée, les Lions avaient fait très forte sensation en mettant K.O debout l’Egypte grâce à un but supersonique de Thierno Youm. Stupeur et tremblements au Caire malgré un Tahar Abou Zeid survolté qui butait immanquablement sur Cheikh Seck, portier des Lions touché par la grâce. Ainsi, alors que les demi-finales nous tendaient les bras, l’espoir de tout un peuple sera balayé par un but assassin d’Abdoulaye Traoré, alias « Ben Badi »,  servi par un centre diabolique de Youssou Fofana, qui sèmera le choc et l’emoi dans tous les foyers sénégalais. Un court instant, malgré une élimination évidente, une rumeur enfla même rapidement et devint clameur populaire : le Sénégal était encore en course. Bien plus tard, on apprendra que c’était un stratagème ourdi par les autorités du ministère de l’Intérieur qui craignaient  des émeutes, le temps de prendre des dispositions pour calmer une foule déchaînée. Lors d’un voyage à Abidjan il y’a quelques années, grâce à mon ami Aliou Goloko, natif de Treicheville, j’eus la chance de rencontrer « Ben Badi », le bourreau de  la bande à Boc ainsi que son complice Omar Ben Salah, « Chico » pour les intimes. Les deux stars ivoiriennes ne se firent pas prier pour  nous livrer des confidences époustouflantes sur les coulisses de ce match décidément pas comme les autres qui avait pour toile de fond la vieille rivalité entre  Dakar et Abidjan héritée de Senghor et Houphouët-Boigny. Mieux, ils  eurent la grandeur de reconnaître, tous les deux, que le Sénégal était ultra favori avant cette confrontation historique. Ben Salah nous confia même qu’Omar Gueye Sène était à son avis l’un des plus grands joueurs de son époque. Il ne cacha pas son admiration pour l’élégant milieu de terrain sénégalais. Du Cameroun, Sadio Mané et ses coéquipiers n’ont pas simplement ramené une Coupe. Ils ont essuyé bien des larmes. Les traumatisés du Caire leur en seront éternellement reconnaissants.
 
Barka BA


Mardi 8 Février 2022 | Amadou Demba Lo

Le Sénégal joue sa deuxième finale d’affilée de la Coupe d’Afrique des Nations, ce dimanche face à l’Egypte. Cette fois, avec un grand absent dans les rangs des supporters. Il s’agit de « Thiam Gaïndé », le plus en vue, arraché à notre affection trois mois avant le début de la compétition.


LE SÉNÉGAL EN FINALE DE LA CAN : Une pensée pour « Thiam Gaïndé » (Par ADL)
Il était l’un des plus célèbres supporters de l’équipe nationale et de toutes les autres disciplines sportives du Sénégal. Abdoulaye Thiam de son vrai nom, a participé à tous les périples des Lions du Sénégal depuis l’épopée 2002. Rappelé à Dieu le 24 Octobre 2021, trois mois avant le démarrage de la CAN Cameroun 2021, le porte étendard du douzième Gaïndé est le grand absent de ce tournoi du côté sénégalais.

Depuis son décès, les Sénégalais sont en attente d’un hommage digne des sacrifices qu’il a consentis pour son peuple. Sur les réseaux sociaux, des vagues d’indignation ont été notées au lendemain du match Sénégal contre Togo qui s’est joué le 11 novembre 2021 au Stade Lat Dior de Thiès, quelques jours après son décès. Les supporters sénégalais s’attendaient à un hommage mérité pour cet illustre fils du Djoloff par Sadio Mané et ses coéquipiers lors d’un match officiel de l’équipe nationale. Mais hélas, rien n’était prévu par la Fédération Sénégalaise de Football. Les fédéraux sont pointés du doigt pour ce manque de reconnaissance à ce soldat tombé sous les drapeaux car l’accident qui l’a emporté était intervenu lors de la finale Beach Soccer organisé à Saly entre le Sénégal et le Mozambique. Tout de même, le club des supporters sénégalais présents à la Can Cameroun 2021 se rappelle de lui dans les gradins avant chaque rencontre du Sénégal.

Ancien employé des Postes sénégalaises, Abdoulaye Thiam était tellement présent au côté de l’équipe nationale que son image se confondait avec celle des Lions de la Téranga. L’on se rappelle notamment de cette joie communicative le 31 mai 2002 au Seoul World Cup Stadium lorsque le Sénégal battait la France en match d’ouverture de la Coupe du monde. Accompagné de son tambour et d’une petite troupe de supporters, il avait réussi à gagner la bataille des tribunes et donner certainement des ondes positives aux coéquipiers de Pape Bouba Diop qui ont créé un véritable séisme en ouverture de cette compétition co-organisée par le Japon et la Corée du Sud. Ses pleurs avaient fait le tour du monde.
De son vivant, Boy Thiam, comme l’appelaient ses proches, n’avait qu’un rêve : voir les Lions remporter la Can. « Puisse Dieu me permettre de vivre cet instant que tout un peuple attend », disait-t-il dans plusieurs interviews accordées aux médias sénégalais.  Ainsi, selon lui, il pourrait mourir tranquille et être enterré dans « une tombe peinte aux couleurs du Sénégal ».

Aujourd’hui l’équipe nationale du Sénégal est à un pas de remporter le trophée continental, pour la première fois de son histoire. Alors, quoi de plus normal pour les fédéraux, le staff technique, les joueurs de se rappeler cet illustre patriote qui a consacré toute sa vie à défendre, à sa manière, les couleurs de la République.
 
Un hommage bien mérité est attendu par le peuple, dimanche 6 février 2022, lors de la finale devant opposer le Sénégal à l’Egypte. Et pas seulement un hommage mais une victoire éclatante contre les pharaons pour réaliser son vœu le plus cher.
 
 Nous lui devons ça !
 
Amadou Demba LO


Samedi 5 Février 2022 | Amadou Demba Lo
7 ANS AVEC MATAR BÂ
Dans l’imagerie populaire, un anniversaire est un moment symbolique de commémoration qui peut être festif ou triste selon qu’il rappelle un événement heureux ou malheureux. Il est souvent réduit à un simple moment de fête sans plus. Il joue en ce sens un rôle folklorique qui, sur le plan politique, peut vite se muer en mythe galvanisant des symboles du pouvoir. Et c’est l’occasion pour moi en tant que Conseiller Technique en communication qui a servi plusieurs ministres depuis 2008, de saluer ce grand serviteur du sport, Monsieur Matar Bâ. Celui qui pendant sept ans nous a donné cette confiance pour compter parmi ses plus proches collaborateurs et bénéficier de toute son expérience et de son savoir-faire de dirigeant sportif et homme d’État.

Monsieur le Ministre, je tiens à vous exprimer, par ces quelques lignes, ma plus sincère gratitude et ma reconnaissance pour tous les services extraordinaires rendus au Mouvement sportif. Depuis 7 bonnes années, vous avez fait vôtres les valeurs fondamentales du sport, qui sont le respect, la compréhension mutuelle, la tolérance, la solidarité et l’amitié. Vous qui êtes avant tout un homme du sérail, un maître d’œuvre du sport et de sa pratique. Vous n’avez eu de cesse d’œuvrer pour le développement et la promotion de toutes les disciplines sportives, auprès de la jeunesse de votre pays, de votre continent et mène du monde où vous luttez contre les fléaux du dopage en tant vice-président de la Cop 7.

Monsieur le Ministre,

Vous vous êtes attaché au développement du sport national, à sa modernisation et à sa pratique par la Jeunesse mais en faisant toujours très attention à défendre les valeurs éthiques du sport. Grâce à votre inlassable travail, le sport sénégalais a connu d’excellents résultats sur la scène sportive internationale. Les titres continentaux et mondiaux en sont des parfaites illustrations. Ce succès est également la preuve de la bonne relation avec le mouvement sportif. Les événements vécus pendant ces 7 bonnes, courtes et longues années comme les anecdotes qui s’y rapportent sont si nombreux qu’il me semble vain de vouloir revenir dessus ; ce qui me semble important tient surtout à l’enthousiasme qui a toujours prévalu, un optimisme à toute épreuve et l’assurance d’une amitié profonde fondée à l’image du socle armoricain sur du granit.

Je vous ai côtoyé avec acharnement et lucidité.Si Matar était un livre, il serait « le Petit Prince », un chanteur, Alain Barrière ou Georges Brassens, un texte , Tu seras et tu es un homme mon fils », une musique, une danse bretonne qui pourrait être comparée aux envolées lyriques de Mayé Ndep et des Backs de Khalifa le batteur attitré du President Macky Sall sur les berges du Sine rempart de Mame Mindiss.

Monsieur le Ministre,

Que ce témoignage vous tienne chaud au cœur les jours où on désespère de ce monde dur où les valeurs s’effilochent. µµ% e suis fier d’être proche de vous. Metci pour cet exemplaire parcours d’homme d’État au service du sport et de la jeunesse. Pour conclure, je vais parapher cet extrait d’une récitation José Maria de Hérédia, LES CONQUÉRANTS : « Chaque soir, espérant des lendemains épiques, l’azur phosphorescent de la mer des Tropiques enchantait leur sommeil d’un mirage doré ; où, penchés à l’avant des blanches caravelles, ils regardaient monter en un ciel ignoré du fond de l’Ocean des étoiles nouvelles ».
L’aventure continue pour d’autres nouvelles conquêtes.
 
MBAYE JACQUES DIOP/CTCOM/


Mercredi 7 Juillet 2021 | Amadou Demba Lo
LIBRE PROPOS : A la Brésilienne ! Par Abdoulaye THIAM)
On attendait Neymar, finalement c’est encore Sadio Mané qui a montré à la face du monde qu’il méritait bien de figurer sur le onze de l’équipe-type de la saison 2018-2019. Lionel Messi n’a pas eu tort de porter son choix sur la star de l’équipe nationale du Sénégal. Marquinhos et Dani Alves ne nous démentiront pas. Hier, jeudi 10 octobre, lors de cet historique et prestigieux match entre l’épouvantail qu’est le Brésil et le Sénégal, les «Lions» ont montré qu’ils ont des crocs. Ils ont joué sans complexe et ont bousculé les vedettes de la Seleçao. Ils auraient même dû remporter la rencontre, si cette frappe de l’attaquant des Reds n’avait pas percuté le poteau. N’empêche, le Sénégal a enfin arrêté cette hémorragie entre le Brésil et les sélections africaines.
 
Aussi bien en phases finales de coupe du monde qu’en matches amicaux où seul le Cameroun de Samuel Eto’o Fils a fait mieux en s’imposant (1-0) lors de la coupe des confédérations en 2003. Mis à part bien entendu, les Jeux Olympiques. On se souvient encore de cette brillante victoire du Nigeria de Kanu à Atlanta en 1996 devant le Brésil de Ronaldo. Quatre années  après, le Cameroun suivra les Super Eagles olympiques à Sidney. 
 
En 1974, en Allemagne (RFA d’alors), Jairzinho (12’), Rivelino (66’) et Valdomiro (79’) avaient indiqué aux Congolais la porte de sortie de la Coupe du monde.  En 1994, aux Etats-Unis, Romario (39’), Marcio Santos (66’) et Bebeto (73’) ont également été sans pitié devant le Cameroun. Enfin, en France en 1998, le Maroc sera aussi battu sur le même score grâce à Ronaldo (9’), Rivaldo (45’+2) et Bebeto (50’). Quant aux matches amicaux, les Brésiliens n’ont jamais permis à une sélection africaine d’avoir le moindre match nul. Toutes les rencontres ont été soldées par des défaites. 
 
Alors, ne faisons pas la fine bouche. Disons bravo aux Lions du Sénégal qui ont tenu tête à la constellation des stars du Brésil qui trônent sur le toit du monde au classement de la Fifa avec des vedettes telles que Neymar, Couthino, Firmino et autre Gabriel Jésus. 
 
Excepté quelques minutes d’attente, d’hésitations, de round (peut-être), ayant même abouti à un but suite à un manque de vigilance de Salif Sané qui a oublié Firmino, alors que Koulibaly veillait sur Gabriel Jesus, le Brésil n’a pas pu dérouler son jeu. D’ailleurs, n’ayons pas peur des mots : on n’a pas du tout vu le grand Brésil. Est-ce dû au caractère «amical» du match mais aussi l’humidité de la chaleur de Singapour ? Peut-être ! Mais pas seulement. Il faut y ajouter la détermination, l’impact physique et athlétique dont les Lions ont fait montre. D’abord, la défense avec la tour de contrôle qu’est Kalildou Koulibaly. Mais aussi la réponse fournie au niveau du milieu. Sans occulter la vista d’un joueur d’une classe internationale qu’est Sadio Mané. Selon l’ancien correspondant de Sud Quotidien au Brésil, Détoubab Ndiaye, l’enfant de Bambali était sur toutes les lèvres. «On l’appelle Mané Garrincha», confie-t-il. Sadio Mané, comparé à Manoel Francisco dos Santos,  qui a joué trois Coupes du monde d’affilée en 1958, 1962 (où il a été sacré meilleur buteur) et  1966, il fallait le faire. 

Toutefois, il ne faudrait surtout pas perdre de vue que les enjeux sont ailleurs. Le Sénégal a gagné des points, plus de respect. Mais, il doit confirmer et continuer à faire peur à ses adversaires d’Afrique et d’ailleurs. Pour ce faire, Aliou Cissé devrait rester dans cette dynamique en se frottant aux meilleurs, et surtout en travaillant l’efficacité offensive et les coups de pieds arrêtés.

Abdoulaye THIAM


Vendredi 11 Octobre 2019 | Amadou Demba Lo

Le Sénégal va accueillir les prochaines jeux Olympiques de la jeunesse 2022. Un évènement mondial que va abriter pour la première fois un pays Ouest-africain, pour ne pas dire africain tout court. Ainsi, Mbaye Jacques Diop, le conseil technique en communication du ministre des Sports Matar Ba a adressé à Sport221.com une contribution par rapport à ce sujet.


Macky SALL, Matar BA et Mamadou Diagna NDIAYE, un trio sur le podium olympique (Par Mbaye Jacques Diop)

 

Les grands hommes et les hommes d'honneurs continueront à vivre à jamais dans le cœur de leurs semblables. Le Legs sportif, que le Président Macky SALL, son Ministre des Sports Matar BA et le Président du Comité National Olympique Sportif Sénégalais, (CNOSS) Mamadou Diagna Ndiaye, membre éminent du Comité International Olympique (CIO) vont laisser aux générations nouvelles et futures, sera à jamais dans les mémoires et véhiculera à travers le temps et leurs légendes perdurera et s'inscrira dans l'histoire. Avec l’attribution par le CIO des Jeux Olympiques de la Jeunesse, en 2022, le sport sénégalais a atteint aujourd’hui la plénitude de son art, c’est grâce aux sacrifices et au dévouement d'hommes comme le Président de la République, son Excellence Macky SALL.
Aujourd’hui, j’arrive difficilement à trouver les mots justes qu’il faille pour remercier, féliciter et rendre hommage au Président Macky SALL, grâce à son entregent, son aura et son autorité naturelle qui lui a permis de fédérer et de faire l’unanimité autour de lui dans toutes les circonstances. Et avec lui, ce n’est pas faire injure à son futur successeur en 2014, (c’est mon souhait et le vœu le plus ardent), de dire que plus rien ne sera jamais comme avant. Car pour le monde sportif, il sera très difficile de les remplacer il est de ceux que l’on ne remplace pas. 
Quant au Ministre des Sports, Monsieur Matar BA, très attaché au développement du sport national, à sa modernisation et à sa pratique par la jeunesse, mais en faisant toujours très attention à défendre les valeurs éthiques du sport. Grâce à son inlassable travail, le sport sénégalais a connu d’excellents résultats sur la scène sportive internationale. Et personne ne peut nier que c’est beaucoup grâce à lui que le sport sénégalais a progressé vers une gouvernance réellement partagée, au point que les acteurs sportifs sont aujourd’hui reconnus par l’État comme des partenaires à part entière. Et pourtant, les épreuves de la vie ne l’ont pas épargné mais n’ont jamais affecté ni ses convictions humanistes ni ses engagements en faveur du sport.
Du Ministre Matar BA, je dirais qu’il est l’homme que tout le monde souhaite avoir comme dirigeant, comme ami et comme partenaire.  Les dirigeants sportifs ont vu la mutation du sport qu’il a ancrée dans ce siècle avec toutes les adaptations nécessaires. Structures, fonctionnement, rapports avec les fédérations qu’il conseille sur chaque dossier jusqu’à son aboutissement et ceci, dans la chaleur, l’humour et l’efficacité.
Le Ministre Matar BA, c’est l’ami des bons et des mauvais jours. Il est toujours là pour un soutien sans faille pour vous conseiller, vous soutenir. Il est le pilier de toute action accomplie avec lui. C’est un chef assumant ses responsabilités, agissant vite et efficacement.
Je l’ai vu travailler avec acharnement et lucidité. Son côté convivial et chaleureux pourrait le faire baptiser Joséphine ange gardien par tous ceux qui ont partagé un long chemin à ses côtés. Et cette volonté de faire pour le mieux tous ensemble et dans le respect des personnes est certainement une des caractéristiques de la manière du Ministre Matar BA, aussi bien comme éducateur que comme dirigeant.
 
Enfin Mamadou Diagna NDIAYE, ardent défenseur du valeurs de l’olympisme et de sa spécificité, il a su très bien exploiter ce succès vertus pour conforter un système au CNOSS que le monde nous envie et que bien des pays ont essayé de copier… quelquefois avec succès. Qu’il soit perfectible et transformable, nul mieux que Monsieur Mamadou Diagna NDIAYE ne l’a compris pendant ses mandats à la tête du Cnoss. Mais il a toujours veillé à ce que l’essentiel soit préservé et que les contraintes particulières d’un jour ne remettent pas en cause un édifice global qui a fait ses preuves. Simplicité, disponibilité, authenticité, fidélité sont autant de qualités reconnues de tous qui lui ont permis, de porter au plus haut les valeurs de l’olympisme au Sénégal. On le connait comme étant un président, juste, équitable dont la chaleur et la convivialité font que la participation aux actions qu’il initie devient vite une complicité, un objectif et un cheminement commun sans faille.
Diagna comme aime l’appeler le Grand Serigne de Dakar, Abdoulaye Makhtar DIOP est un très bon président. Homme de cœur, d’engagement, sincère et honnête, proche de tous, des dirigeants aux athlètes et cadres, il est pour le monde sportif, celui à qui on peut tout dire.  Le président Lamine Diack est né est né pour vivre avec le sport, comme d’autres naissent pour être capitaine d’industrie, ingénieur, médecin ou enseignant… Son destin était déjà écrit.
Il représente un peu l’ancien monde où on croyait encore aux valeurs du sport et aux valeurs éthiques ; un monde où on croyait à la parole. C’est qui est très rare aujourd’hui. Mais on dira de lui qu’il est un grand dirigeant qui a bâti et consolidé l’unité et l’indépendance du sport olympique sénégélais grâce à ses qualités personnelles. Il est un modèle de conscience patriotique au service de la nation qui vient conforter ceux qui ont fait de lui une référence.
Mbaye Jacques DIOP Journaliste Conseiller Technique en Communication
Master 2 Droit et Economie du Sport EDJE/CRES/LIMOGES
 
 
 


Jeudi 18 Octobre 2018 | Moussa Mbodji
1 2 3





Partager ce site

Derniers tweets