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Non sélectionné depuis sa bourde à Ouagadougou, « Pape Seydou Ndiaye n’a qu’à s’inspirer de Tony Sylva », selon Cheikh Mbacké SENE


Rédigé le Lundi 12 Février 2018 à 17:26 | Lu 131 commentaire(s)



Pape Seydou Ndiaye n’a plus été rappelé en sélection depuis sa bourde à Ouagadougou. Le portier du Jaaraf pense que c’est une sanction. Toutefois, si sanction, Pape Seydou Ndiaye n’aura qu’à s’inspirer de son mentor, Tony Sylva qui avait connu le même sort en sélection en juin 1999 et qui avec le temps va être l’un des joueurs les plus capés de l’histoire du Sénégal (83  de 1999 à 2008).

 «Aliou Cissé n’a pas tord de l’infliger cette sanction, si l’on sait que cette petite bourde à Ouagadadou aurait pu rendre les choses plus compliquées pour le Sénégal. A ce niveau de la compétition, quel que soit son âge on doit se montrer à la hauteur, en se tenant toujours prêt et concentré. Tel n’a pas été le cas du jeune portier que le staff, quoiqu’on dise, avait toutefois voulu l’imposer là où plusieurs autres gardiens plus matures auraient pu prétendre au poste de troisième gardien. Encore jeune et tout son avenir devant lui, Pape Seydou Ndiaye ne doit pas pour autant se plaindre et prendre cette sanction comme une source de motivation supplémentaire pour se perfectionner et progresser ». 

« Tony Sylva son entraîneur en sélection est passé par là (ironie du sort contre le même adversaire et dans le même pays le 06 juin 1999). Appelé par Peter Schnittger pour la première fois en sélection A contre le Burkina Faso en éliminatoires de la CAN Nigeria-Ghana 2000, Toni Sylva avait failli hypothéquer les chances du Sénégal de recouvrer une phase finale de la compétition continentales (après les absences d’Afrique du Sud 1996 et  Burkina Faso 1998. Par deux fois les Lions avaient mené les Etalons par deux fois, Tony Sylva « offrait » l’égalisation en relâchant respectivement deux balles, transformées à chaque fois en buts. N’eût été les barrages, le Sénégal regarderait la une troisième CAN consécutive à la télé. Après cette mésaventure, Tony redoubla d’efforts sans jamais relâcher, pour devenir plus tard la référence africaine du métier. Il reviendra plus fort en sélection sous Bruno Metsu, et passera gardien numéro 1 dès juin 2001 (après la défaite du Sénégal face à l’Egypte au Caire en éliminatoires de coupe du monde 2002) et comptera 86 sélections avec les lions. ce qui fait de lui le troisième joueur le plus capés de l’histoire du football sénégalais derrière Henri Camara (99 sélections) et Roger Mendy (87).Toni a également été meilleur gardien de la CAN 2002, meilleur footballeur sénégalais 2005,  deuxième meilleur gardien de la Ligue 1, saison 2004-2005 ».

La balle est dans le camp de Pape Seydou Ndiaye.

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