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Victor Osimhen sur sa terrible enfance : « Mon père sortait pour récupérer de la nourriture et des Food tickets »


Rédigé le Dimanche 6 Octobre 2019 à 13:08 | Lu 37 fois | 0 commentaire(s)


Sensation du début de championnat avec Lille, Victor Osimhen a évoqué son parcours dans une interview à France Football. Et notamment son enfance terrible au Nigeria, dans des conditions de pauvreté extrême.


Victor Osimhen (24 ans) a des raisons d’avoir le sourire. Quelques mois seulement après son arrivée à Lille, l’attaquant a signé des débuts canons avec six buts en huit matchs de Ligue 1.

Après avoir enchaîné les allers-retours entre Wolsfburg et Charleroi, le Nigérian explose dans le Nord de la France. Une nouvelle étape pour le joueur, qui a évoqué ses terribles conditions de vie lors de son enfance au Nigeria, dans le quartier très pauvre d’Olusosun situé à Lagos, la capitale. 

« Mon père sortait pour récupérer de la nourriture »

« Les gens savent quand tu viens de là-bas, confie-t-il dans une belle interview à France Football. Et puis, j’ai perdu ma maman jeune. Mon père sortait pour récupérer de la nourriture et des food tickets. J’ai un souvenir qui me revient là, quand je jouais avec mes amis. On battait l’équipe adverse. Un de mes copains de l’autre équipe m’insultait et me disait : « Vous n’avez pas d’argent chez vous ! Ton père vient voir ma mère pour mendier de la nourriture ». Je me suis mis à pleurer, pleurer, pleurer... »

« Je vendais des bouteilles d'eau au milieu du trafic »

Devant tant de précarité, celui qui a été champion du monde U17 avec le Nigeria en 2015 a dû travailler très jeune. « J’ai perdu ma maman en octobre, je ne me rappelle même plus l’année, poursuit-il. J’étais petit. Trois mois plus tard, mon père a perdu son boulot. Ça a été très dur pour notre famille. Mon frère vendait des journaux de sport, ma sœur, des oranges dans la rue et moi, des bouteilles d’eau à Lagos au milieu du trafic (de la circulation, ndlr). Il faut survivre, donc on s’est serré les coudes. Le soir, on se retrouvait tous et on rassemblait l’argent sur la table. On donnait tout à notre grande sœur et elle faisait à manger et organisait tout. Une partie de ma vie a été un combat pour survivre. »
 
 



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